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Recherche
Développement et analyse de primocultures d’organoïdes 3D.
La mise en place de modèles d’organoïdes 3D à partir de tissus murins et humains a été une avancée majeure durant la dernière décennie. Ces modèles sont basés sur les capacités des cellules souches d’un tissu à renouveller les diverses populations cellulaires le constituant.
Les cellules souches ont besoin d’une niche microenvironnementale unique. Ainsi, une fois en présence d’une combinaison spécifiques de facteurs et incorporées dans une matrice 3D reconstituant cette niche, les tissus épitheliaux murins et humains peuvent former des organoïdes. Ceci a été décrit pour différents organes, comme l’estomac, l’intestin grêle, le colon, le pancréas, le foie et la vessie, (Barker et al., 2010; Boj et al., 2015; Huch et al., 2013; Sato et al., 2011; Varley CL et al., 2011).
Ces modèles d’organoïdes 3D représentent un grand interêt à la fois pour la recherche fondammentale et translationnelle.
Ce type de culture de mini-organe peut être appliquée à des tissus sains ou pathologiques ( inflammation et cancer ). Pendant la tumorigènese, par exemple, les facteurs de niche deviennent souvent inutiles conduisant à des conditions de culture moins stringentes pour les organoïdes tumoraux par rapport à des organoïdes «normaux». Les organoïdes cancéreux établis peuvent être xenotransplantés afin de récapituler l’histopathologie de la tumeur parentale dont ils sont derivés. Il a été montré que les organoïdes cancéreux reflètent les lésions génétiques et les profils d’expression génique, ouvrant la possibilité de tester des médicaments afin de prédire les réponses des patients à des traitements cliniques.
Ainsi, établir une biobanque d’organoïdes dérivés de tissus sains/normaux et pathologiques pourra aider à appréhender la pathogénèse et développer de nouveaux outils de diagnostic et thérapeutiques. Notre institut met actuellement en place ce genre de banque à partir des tissus coliques sains, et de tissus issus de patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin et de cancers.
La mise en place de modèles d’organoïdes 3D à partir de tissus murins et humains a été une avancée majeure durant la dernière décennie. Ces modèles sont basés sur les capacités des cellules souches d’un tissu à renouveller les diverses populations cellulaires le constituant.
Les cellules souches ont besoin d’une niche microenvironnementale unique. Ainsi, une fois en présence d’une combinaison spécifiques de facteurs et incorporées dans une matrice 3D reconstituant cette niche, les tissus épitheliaux murins et humains peuvent former des organoïdes. Ceci a été décrit pour différents organes, comme l’estomac, l’intestin grêle, le colon, le pancréas, le foie et la vessie, (Barker et al., 2010; Boj et al., 2015; Huch et al., 2013; Sato et al., 2011; Varley CL et al., 2011).
Ces modèles d’organoïdes 3D représentent un grand interêt à la fois pour la recherche fondammentale et translationnelle.
Ce type de culture de mini-organe peut être appliquée à des tissus sains ou pathologiques ( inflammation et cancer ). Pendant la tumorigènese, par exemple, les facteurs de niche deviennent souvent inutiles conduisant à des conditions de culture moins stringentes pour les organoïdes tumoraux par rapport à des organoïdes «normaux». Les organoïdes cancéreux établis peuvent être xenotransplantés afin de récapituler l’histopathologie de la tumeur parentale dont ils sont derivés. Il a été montré que les organoïdes cancéreux reflètent les lésions génétiques et les profils d’expression génique, ouvrant la possibilité de tester des médicaments afin de prédire les réponses des patients à des traitements cliniques.
Ainsi, établir une biobanque d’organoïdes dérivés de tissus sains/normaux et pathologiques pourra aider à appréhender la pathogénèse et développer de nouveaux outils de diagnostic et thérapeutiques. Notre institut met actuellement en place ce genre de banque à partir des tissus coliques sains, et de tissus issus de patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin et de cancers.
Production scientifique
The nebulin repeat protein Lasp regulates I-band architecture and filament spacing in myofibrils.
Fernandes I, Schöck F.
J Cell Biol. 2014 Aug 18;206(4):559-72. doi: 10.1083/jcb.201401094. Epub 2014 Aug 11.
Genome-wide analyses of Shavenbaby target genes reveals distinct features of enhancer organization.
Menoret D, Santolini M, Fernandes I, Spokony R, Zanet J, Gonzalez I, Latapie Y, Ferrer P, Rouault H, White KP, Besse P, Hakim V, Aerts S, Payre F, Plaza S.Genome Biol. 2013 Aug 23;14(8):R86. doi: 10.1186/gb-2013-14-8-r86.
From A to Z: apical structures and zona pellucida-domain proteins.
Plaza S, Chanut-Delalande H, Fernandes I, Wassarman PM, Payre F.
Trends Cell Biol. 2010 Sep;20(9):524-32. doi: 10.1016/j.tcb.2010.06.002. Epub 2010 Jul 1. Review.
Zona pellucida domain proteins remodel the apical compartment for localized cell shape changes.
Fernandes I, Chanut-Delalande H, Ferrer P, Latapie Y, Waltzer L, Affolter M, Payre F, Plaza S.
Dev Cell. 2010 Jan 19;18(1):64-76. doi: 10.1016/j.devcel.2009.11.009.
Shavenbaby couples patterning to epidermal cell shape control.
Chanut-Delalande H, Fernandes I, Roch F, Payre F, Plaza S.
PLoS Biol. 2006 Sep;4(9):e290.